Sur l’Île d’Orléans, le bois se dévoile comme une matière vivante, en perpétuelle transformation. Il se retrouve dans les paysages agricoles, les bâtiments anciens, les clôtures ou les arbres solitaires.

Ce projet s’ancre dans une lecture attentive du site, le bois est abordé dans sa diversité d'états : brut, usé, transformé, altéré, structurant ou en ruine. Sa capacité à changer de forme, de fonction et d’apparence en fait un matériau expressif, sensible, porteur d’histoire. Le projet s’attache à capter cette richesse, en observant les textures, les rythmes, les rapports d’échelle, les effets du climat et de l’usage.

Cette compréhension du bois se traduit dans une maquette conçue comme une synthèse spatiale de ses qualités. La construction explore des principes tectoniques tels que l’équilibre, la répétition, la légèreté ou encore la tension. Enfin, une métamorphose finale est opérée par le feu, révélant de nouvelles textures, une matérialité transformée, une autre lecture du bois.